CHEMIN EN ESPAGNE EN JUILLET : LE CAUCHEMAR

CHEMIN EN ESPAGNE EN JUILLET : LE CAUCHEMAR


26 juillet 2006
Et de deux ! Nous venons de quitter le chemin en Espagne. Nous avons fait Saint Jean Pied de Port à Burgos.
Nous avions déjà réalisé la partie française à deux reprises et pour notre plus grand bonheur.
Pourtant cette fois-ci on avait décider de "tenir" en Espagne.

Pour ma part, j’avais déjà parcouru de Saint Jean Pied de Port à Logrono où j’avais abandonné.
Toujours pour les mêmes raisons : la course aux lits et le bruit.
Remarquez nous n’étions pas les seuls. Beaucoup de pélerins ont abandonné dès Logono et Burgos.
A un moment de vacarme, de non sommeil d’attente devant les gîtes, les douches, les cuisines on ne prend plus aucun plaisir.

Il est très difficile de dormir car les espagnols dinent très tard et sont très très bruyants,
n’hésitant pas à ranger leur sac à dos sur le lit du dessus à 4 heures du matin (mais sympas par ailleurs) et se lèvent très tôt pour partir (dès 3 heures du matin !!)
et à partir de cette heure-ci tous les autres suivent et vous suivez car d’abord vous êtes réveillés et c’est stressant en vous réveillant à 5 heures du matin de ne trouver personne dans le gîte (impression d’être en retard ..).

D’autant plus que lorsque vous arrivez aux gites dès 10h30 si vous partez à 5h30 (qui ouvrent de 12h00 à 16h00 par exemple à Roncevaux),
il faut attendre mettre son sac à dos par ordre d’arrivée dans une sorte de classement (bonjour, l’esprit du chemin) et attendre des fois plusieurs heures que le gîte ouvre.

Ajouter à celà des cyclistes, des centaines de pélerins
(gites de 100 places et plus complets, un vacarme incroyable :
des heures pour cuisiner ou pour prendre une douche (souvent 2 douches et quatre plaques chauffantes pour un gîte de 100 places)
ou même pour trouver une place sur un étendoir ...

D’où un épuisement non régénérateur. Une chose très bizarre :
pratiquement tous les pélerins que nous avons interrogés ignoraient que le départ majeur était à Puy en Velay,

ils pensaient que c’était à Saint Jean Pied de Port.

Pour notre part, nous avons décidé de faire la partie espagnole
à une autre époque au printemps ou en automne

(pour ceux qui ont fait la partie espagnole à ces dates merci pour les conseils).

Il y a réellement une différence énorme de mentalité, de "climat", de serénité entre la partie française que nous avons faite deux fois départ pareil en juillet
(à peu près comme un petit village d’Auvergne et Saint-Tropez en plein été).

N.B : Ne pas oublier les boules quiès et surtout préfèrer la poche d’eau à la gourde afin de s’hydrater régulièrement sans déposer son sac.

Ultreïa.

Roland de Montpellier

26 juillet 2006, par gerard

Pour ma part j ai fait le chemin de SJPP a SANTIAGO
du 9 avril 06 au 1 mai c etait un bonheur.

Temperature clemente,peu de pluie toujour de la place dans les gites meme en arrivant tard car je faisais 36 km de moyenne jour.Et la nature en plein eveil...
Que demander de plus ? Bon courage aux aoutiens.

amicalement GERARD

26 juillet 2006, par Alec (Miami)

et moi en mai-juin 2005. Un régal.

Des kms de solitude etc... La plus grande joie de ma vie Pourquoi s’étonner d’être bloque dans les embouteillage si on programme sa route aux heures de pointes.

Ne vous étonnez pas qu’en Juillet Aout c’est l’encombrement total.

Le problème c’est un mauvais planning de départ.
Et puis il y a en Espagne des casa rural très économiques qui permettent d’éviter la foule des auberges.

suite ...

26 juillet 2006

Alec,

Non, il ne s’agit pas d’une "erreur de programmation" puisque dans la même époque,
nous faisions la partie française de Puy en Velay à SJPP,

où n’existe pas du tout le même état d’esprit.

Il n’y a pas de course sur le chemin. J’en veux pour preuve qu’un jeune prêtre qui était parti depuis le Puy a constaté ce changement radical de mentalité : ou partir à 8 ou 9 heures n’influe d’aucune manière sur son chemin.

On a jamais l’impression d’être en retard et pressé
(la précipitation et la ruée débutent en vérité à OSTABAT) .

Un pélerin nous confiait que cela influait sur sa concentration.
D’autre part, je te donne raison d’une certaine façon et il faut le savoir,
si en juillet et août vous pouvez être parfaitement ZEN sur la partie française,
il faut en Espagne éviter semblet-il le mois de juillet et aôut
Ultreïa Roland

26 juillet 2006, par bernard
D’accord avec vous,même période que vous mais en 2005 ;
à part la course de beaucoup de pélerins pour arriver les premiers au prochain gîte vers 14 heures déjà avant ;
quels gachis ! Bernard

Seul sur le chemin
27 juillet 2006, par Alec (Miami)

J’ajoute que cette annee, j’ai parcouru le chemin du pays basque interieur depuis Irun (en realite depuis Urrugne exactement) jusqu’a Sto Domingo de la Calzada pour y rejoindre le camino frances.

Fin juin 2006. En 6 jours , nous n’avons rencontre AUCUN autre pelerin.. pas un... Le Camino pour nous tous seuls.

Je repete c’est une question de programation : eviter les moments de pointe et les sentiers battus.
De plus il est normal que plus on se rapproche de Compostelle et plus il ya de monde (Sarria...) Alec


26 juillet 2006
Je suis rentrée de Santiago le 7 juillet 2006, j’ai connu le bruit et les files d’attente à partir de Sarria.

Et oui, Sarria se situe à 105kms de Santiago et pour obtenir la crédantiale, c’est le point de départ !

L’ambiance a radicalement changé, ce qui m’a le plus surprise, c’est cette course aux tampons.
A Fisterre, j’ai assisté à une altercation entre une jeune suédoise qui était venue à pied depuis l’Allemagne à Santiago (2800kms) qui, fatiguée, était arrivée au cap en bus et à qui on a refusé le "diplome de fin de pélerinage"

alors que certains n’avaient fait que 190kms (100 santiago + 90 finsterre) et "sautaient de joie et exhibaient" le document.....
autre chose pour être arrivée en bus à Fisterre, elle n’a eu le droit de dormir à l’auberge et a du louer une chambre d’hôtel, à méditer !!
Mais avant, tout c’est très bien passé, pas de soucis de gite ni bruit excessif et temps chaud sans pluie. Marie


27 juillet 2006

J’ai fait ESTELLA-PONFERRADA du 08 au 28/09/2003
et PONFERRADA-SANTIAGO du 02 au 10 octobre 2004.

Il y avait beaucoup de monde (en majorité des retraités français et des étudiants espagnols).
Chaque jour, départ au plus tard à 6h30 afin d’arriver avant 14h à l’étape suivante.
Même si celle-ci ne correspondait pas à l’étape mentionnée dans les topos, il y avait du monde et le refuge était rapidement complet.

Il faut éviter d’arriver à SANTIAGO vers le 12 octobre,
car c’est le jour de la fête nationale ;
c’est leur "pont" le plus important et beaucoup d’espagnols en profitent pour faire le pèlerinage à ce moment là.

Il parait qu’il est également souhaitable d’attendre que la rentrée universitaire ait eu lieu,
car beaucoup d’étudiants espagnols font le chemin, pour pouvoir en faire état par la suite, dans leur CV.


27 juillet 2006, par babeth
Nous sommes rentrés du chemin fin juin 2006,

je ne pense pas qu’il faille faire le chemin en juillet et août,

beaucoup trop de monde et trop de chaleur. Je suis d’accord avec vous pour les indélicats.
Nous avons rencontré en juin des personnes qui se levaient à 4h du matin pour partir alors que dans cette albergue, on ne peut sortir avant 6h voir 6h30,
et de quelle nationalité était ces personnes, des français et oui.....

c’est vrai que les espagnols arrivent tard mais ce sont les derniers à partir,
nous sommes un peu décalés en espagne, ils mangent plus tard et ils se levent plus tard aussi, cela fait partie du chemin.
Un coucou particulier à Roland de Montpellier Babeth de Montpellier

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tous ces messages ont été "empruntés" au Forum de nos Amis " au coeur du chemin "

http://www.aucoeurduchemin.org/spip/forummessage.php3?id_forum=4472#forum4472

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je n'ajoute aucun commentaire !

bon courage à celles et ceux qui sont sur le Camino Francès !


et " calmos " !!!!

paulo
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...

S'il ne s'agissait que du tronçon jusqu'à Saint-jean-Pied-de-Port,
je partirais plutôt en mai, meilleure façon de profiter des journées grandissantes, du printemeps, de l'éveil de la nature, des journées grandissantes, etc, etc...
J'ajouterai que les hébergements ne sont pas encore trop chargés mais on rencontre du monde en chemin, de belles rencontres.
Membre de l'équipe webcompostella et ancien pèlerin, tu peux revenir vers moi.
De plus j'habite sur le chemin du Puy.
Yves ( yves.auble@wanadoo.fr)
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Bonjour,
Partir depuis Le Puy en Velay,
cela signifie entre deux mois et deux mois et demi de marche.
Pas vraiment évident de trouver un espace en dehors soit des fortes chaleurs ou du froid.

Partir en juillet, personnellement, je ne le ferai pas,

et pour deux raisons, la chaleur notamment sur les Monts de l'Aubrac,
et le monde qui entraîne une difficulté certaine pour les hébergements.
Si cela ne vous gêne pas, vous serez cependant dans une bonne préiiode pour l'Espagne, dans le cas bien évidemment ou vous ferez le chemin en une seule fois.

Si vous décalez vers l'automne,
l'Auvbrac peut aussi en encore réserver bien des surprises météorologiques.

Il ne ne faudra pas oublier le passage vers Roncesvalles et la montée à 1500 mètres qui peut se montrer dangereuse par une météo de haute montagne toujours capricieuse.

Plus loin, le passage sur O Cebreiro pourra aussi vous réserver la surprise d'être enneigé.
Voir aussi certaines albergues espagnoles qui ferment en général vers la mi octobre, rendant ainsi les étapes plus longues.

Partir plus tôt, au printemps peut-être un compromis,

mais toujours vous méfier de l'Aubrac,passage délicat.
Fin avril début mai, vous pourrez aussi profiter du spectacles de la flore absolument magnifique perdue dans le brouillard... au milieu des bovins en liberté.

En espagne, les albergues ouvrent en général
vers le 15 mars et lea place y est grande
car encore peu fréquentées.

Personnellement, je n'ai pas fait le Puy, mais deux fois la partie espagnole depuis St-Jean Pied de Port,

la première en hiver (février 2002)
et la seconde en été (juillet 2005).

Pour moi, aucune hésitation, à repartir, je choisi 2002
et le mois de février.
Quelques albergue fermées, mais personne, le calme.
Pour le climat, le passage de Roncesvalles s'est fait sous un soleil magnifique, bien que quinze jours après moi, il y avait au même endroit 80 centimètres de neige.
Le reste a été très agréable, sauf peut-être de Burgos, cette ville étant de toute façon toujours froide, cette ville étant un vrai courant d'air, jusqu'à Hontanas. Cela réserve aussi des spectacles fabuleux dans la Mesetta entre Sahagun et Reliegos par Calzadilla de Los Hermanillos.

Voir le soleil se lever sur la chaîne des Cantabries encore enneigées est un vrai miracle de la nature. Et si l'on y ajoute les alouettes qui commencent leur chant, cela devient une grâce.

Donc, vous l'aurez compris,
j'aime ce chemin au printemps,
au début de la vie, sans bruit, sans foule,
sans précipitation,
mais cela reste bien entendu un choix et un avis personnel.

Bon chemin à vous, car quelque soit le moment que vous décidiez de choisir, il sera le plus beau, car il sera le vôtre.

Jacobeo
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